Avec son complice et alter-égal François Pierron, le chantre de la « chanson pas chantée » a baroudé de bars en gites, de clubs en bouges avec une inaltérable constance et cinq albums sous les aisselles. poète routard déglinguant les conventions littéraires et musicales, il est unique, Loïc. Lui qui, au tout début, se voyait en humble parolier dans l’ombre d’un Allain Leprest est devenu une sorte de troubadour trublion, de cascadeur du quatrain, de rude chameau chamanique capable d’émouvoir en rugissant, de rougir en se mouvant et de chambouler son public plus sûrement qu’un grand huit dans un parc d’attractions.
Bête de scène. Malgré lui, affirme-t-il : s’il s’est un jour lancé sur les planches, c’est parce qu’il préférait dire ses textes plutôt que de les faire lire. Un malentendu qu’on ne se lasse pas depuis d’écouter.